Le bourdon noir (Xylocopa violacea), souvent appelé l’abeille charpentière, est un insecte fascinant de par ses ailes bleues. Bien qu’il puisse sembler intimidant par sa taille, son vol bruyant et par son nom, ce dernier n’est pas un insecte xylophage, c’est à dire qu’il ne se nourrit pas de bois. Cependant, il reste un danger pour l’humain pouvant causer des dégâts.
Callisto Hygiène vous en dit plus sur cet insecte.
Description et identification
Le bourdon noir est la plus grande espèce d’abeille sauvage d’Europe. Il mesure entre 2 et 3 cm de long et se distingue par son corps noir bleuté et ses ailes bleues/violettes. Il est solitaire et ne vit pas en colonie. Contrairement aux autres bourdons, il est plus poilu, a un thorax plus robuste et un vol plus rapide et bruyant.
Le bourdon noir ne présente aucun danger et n’est pas agressive envers les hommes
Bourdon noir butinant une fleur.
Cet insecte est un véritable pollinisateur et butine toute les fleurs mais ne fabrique pas de miel comme l’ensemble des abeilles domestiques et sauvages. Sa trompe est plus courte que les abeilles européennes, de ce fait lorsque la configuration de la fleur ne lui permet pas de récupérer du pollen, celle-ci n’hésite pas à perforer directement le côté pour un accès direct au nectar.
C’est pour cette raison qu’on les appelle parfois des « voleuses de nectar ».
« Pour identifier un nid de bourdon noir, il suffit de repérer, au sol, les copeaux de bois qui proviennent de la fabrication de celui-ci. »
Habitat et nidification
Le bourdon noir affectionne les milieux chauds et ensoleillés : jardins, vergers, parcs, forêts et zones rurales. Il creuse ses nids dans le bois mort, d’où son nom d’abeille charpentière. On le retrouve dans les arbres morts, les terrasses en bois non traité, les poutres et les meubles anciens. Ses nids sont constitués de cellules où la femelle pond ses œufs.
Ce terme « d’abeille charpentière » provient de son comportement de nidification.
Son principe de nidification repose sur le forage d’un trou d’environ 20 cm grâce à ses puissantes mandibules. Après la ponte d’un oeuf au fond de ce trou, le bourdon noir rebouche celui-ci soigneusement en mélangeant sa salive avec des copeaux de bois, pour cloisonner son premier compartiment et ainsi continuer jusqu’à obtenir plusieurs « nids » au sein d’un même tronc. Du pollen est déposé dans chaque loge afin de nourrir les larves qui s’y développent.
Alimentation et pollinisation
Le bourdon noir se nourrit du nectar des fleurs, contribuant ainsi à leur pollinisation et à la reproduction des plantes. Il est actif principalement au printemps et en été, période où les fleurs sauvages et cultivées sont en pleine floraison. Sa langue longue et fine lui permet d’atteindre le nectar de fleurs profondes, favorisant la pollinisation de nombreuses espèces végétales. Il pollinise une grande variété de plantes sauvages et cultivées, dont les arbres fruitiers, les légumes et les fleurs ornementales, jouant un rôle crucial dans la production alimentaire et la biodiversité.
Les dégâts causés par le bourdon noir
Le bourdon noir, bien qu’il soit un pollinisateur précieux, peut occasionnellement causer des dégâts aux humains. Même si ces incidents restent relativement peu fréquents, l’intervention par un professionnel est fortement conseillé.
Piqûres:
Le bourdon noir peut piquer s’il se sent menacé ou manipulé. Sa piqûre est douloureuse, mais moins que celle d’une guêpe ou d’une abeille. Les personnes allergiques aux piqûres d’abeilles peuvent avoir une réaction plus grave, y compris un choc anaphylactique. En cas de piqûre, il est important de retirer le dard et de désinfecter la zone. Si une réaction allergique survient, il est crucial de consulter un médecin immédiatement.
Nids:
Les nids de bourdons noirs peuvent être construits dans des structures en bois, comme les terrasses, les poutres et les meubles anciens. Le bois peut être endommagé par l’excavation des nids. Les bourdons peuvent devenir agressifs si leur nid est dérangé.
Callisto, l’entreprise de désinsectisation
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