La dératisation professionnelle fait l’objet d’une règlementation précise et l’appâtage non permanent en fait partie. En dehors d’un traitement curatif, cette mesure consiste a ne pas utiliser de manière permanente des rodonticides à base d’anticoagulants. En effet, la présence continue de ces appâts empêche la prévention de nouvelles infestations de rongeurs.
Callisto Hygiène vous explique quelles sont les conditions de cette réglementation.

Dératisation : la procédure avant l’appâtage

D’abord, il est essentiel de préciser qu’avant tout traitement de dératisation, une visite et un diagnostic préalable sont indispensables pour évaluer le niveau d’infestation. L’identification du type de rongeurs (rats, souris…) les lieux ainsi que la cause probable de l’invasion de ces rongeurs sont déterminants pour préparer efficacement un traitement.

Lorsque le plan d’appâtage est réalisé par le professionnel, celui-ci va mettre en place ses appâts dans des « postes », sur les lieux de passage des nuisibles. Ces « postes » sont des boîtes spécifique à la dératisation. Celles-ci sont étiquetés, sécurisés et fixés au sol.

Après la pose des appâts, le professionnel de la dératisation doit revenir plusieurs fois pour vérifier la consommation (ou non) et recharger si besoin. C’est seulement cette procédure que l’appâtage non permanent peut débuter.

liphatech est ses postes d'appatages

« Postes » avec appâts (en vert) à l’intérieur.

Le conseil du pro !

Dans le cadre de cette règlementation il peut être utile de pré-appater les nuisibles avec du placébo avant d’installer un appât toxique, ceci afin de limiter la période d’appâtage toxique.

L’appâtage non permanent : une mesure obligatoire pour la dératisation

Les autorisation de mise sur le marché des produits rodonticides stipulent que « les appâts ne doivent pas être utilisés au-delà de 35 jours ». Il est également important d’évaluer le statut de l’infestation et de l’efficacité du traitement.

Pourquoi cette mesure ? En effet, avant cette méthode, l’appâtage permanent génèrait un certain nombre de problèmes collatéraux comme des empoisonnements involontaires d’espèces non ciblées mais surtout une résistance génétique de plus en plus forte face aux anticoagulants.

Pendant l’année 2018, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a ainsi décidé de nouvelles décisions d’autorisation de mise sur le marché, qui stipulent que les substances biocides concernées ne peuvent désormais plus être utilisées en guise d’appât permanent, ceci afin d’éviter l’intrusion de rongeurs ou surveiller l’activité de ces rongeurs.
Les contrevenants s’exposent à de l’emprisonnement et à des amendes en cas de non respect des mesures sur l’appâtage non permanent.

Quels sont les cas après le traitement de dératisation ?

Plusieurs cas peuvent se présenter après le traitement.

Le 1er cas c’est une dératisation réussi avec une population de rongeurs complètement éliminée ou maîtrisée. C’est dans ce cas, qu’il conviendra de retirer les appâts toxiques par des appâts placebo dites de consommation.

Le but de cet appatâge non permanent est de prévenir les ré-infestations en décelant très rapidement l’arrivé de nouveaux rongeurs.

Le 2eme cas, c’est une dératisation incomplète avec une certaine efficacité des appâts mais avec une population de rongeurs non maîtrisée.

Ce cas nécessite une prolongation du traitement et une réévaluation des points d’appâtage. Une visite de contrôle hebdomadaire est également nécessaire.

Le 3eme et dernier cas, c’est l’échec de la dératisation, cela se traduit par une absence totale de consommation des appâts. Il conviendra dans ce cas de changer probablement la substance utilisé pour l’appât. Il faudra également réévaluer les points d’appâtages ainsi que leurs nombres. Enfin, recommencer son diagnostic serait indispensable afin d’éviter de passer à côté des points essentiels.

Les risques d’une réinfestation par une autre colonie de rongeurs sont possible voila pourquoi un suivi régulier du traitement doit être assuré pour permettre une rectification régulière des conditions de dératisation.

Mesures d’Hygiène préventives

Quelques conseils de gestes préventifs pour éviter une infestation de rongeurs :

Boucher les trous par lesquels les mulots peuvent rentrer
nettoyer la maison pour lutter contre les mulots
stocker les aliments pour éviter d'attirer les mulots
Les conseils d’un professionnel de la dératisation

Les techniciens du réseau Callisto Hygiène sont là pour vous conseiller et vous aider à trouver des solutions efficace dans votre lutte contre les rongeurs nuisibles comme les rats et les souris.

N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir un déplacement et un devis gratuit.